LES DROITS
LES DROITS
périté, qu’Abraham ''a regretté'' du fait
que seul l’enfant de sa maison posséde
le droit de l’hériter. ...
Plus loin, la ''Thora'' régularisa la succes
sion «Lorsqu’un homme mourra sans lais
ser de fils vous ferez passer son héritage
à sa fille S’il n’a point de fille, vous donne
rez son héritage à ses frères S’il n’a point
de frères vous donnerez son héritage aux
frères de son père S’il n’y a point de frère
de son père, vous donnerez son 'héritage'
au plus 'proche parent' dans sa famille et
c’est lui qui le possédera Ce sera pour les
enfants d’Israël une loi et un droit comme
l’Éternel l’a ordonné à Moïse »
Par le Fikehe, science du droit musulman,
qui s’appuie sur plusieurs passages du St
Coran, qui influence de façon assez forte,
le droit positif dans les pays de rite malik
d’Ibn hanbal et hanif.
" Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet
de vos 'enfants : Au fils, une part équiva
lente à celle de deux filles. S'il n'y a que
des filles et même 'plus de deux' à elles
les 2/3 de ce, que le défunt laisse. S'il n'
y en a qu'une, à elle a droit à la moitié.
Quant aux "père et mère" du défunt à
chacun d'eux le 1/6 de ce qu'il laisse.
S'il n'a qu'un enfant. S'il n'a pas d'en-
fant et que ses père et mère héritent
de lui, à sa mère alors le tiers.
Mais, s'il a des frères, sa mère aura
droit à un sixième après l'exécution
d'un testament qu'il aurait fait et le
paiement d'une dette.
De vos ascendants ou descendants
vous ne savez pas qui est plus près
de vous en utilité. Ceci est un ordre
obligatoire de la part d'Allah, car Al
-lah est, certes, Omniscient et Sage
A vous, la moitié de ce que laissent
vos épouses, si elles n'ont pas d'en-
-fants. Si elles ont un enfant, à vous
le 1/4 de ce qu'elles laissent après l
exécution du testament, qu'elles au
-raient fait et paiement d'une dette.
A elles, un quart de ce que vous lais
sez si vous n'avez pas d'enfant Mais
si vous avez un enfant, à elles le 1/8
de ce que vous laissez après l'exécu
-tion du *testament*'que vous auriez
fait zt le paiement d'une dette.
Si un *homme ou une femme* meurt,
sans héritier direct qu'il laisse un frè
-re ou une sœur, à chacun de ceux-ci
un sixième.
S'ils sont plus de deux tous participe
-ront au tiers, après exécution du tes
tament et paiement d'une dette sans
préjudice à quiconque.
Telle est l'Injonction d'Allah !Et Allah
est Omniscient et Indulgent.
"Ils te demandent ce qui a été décrété.
Dis : "Au sujet du défunt qui n'a pas de
père ni de mère ni d'enfant, 'Allah vous
donne Son décret : Si, quelqu'un meurt
sans enfant mais a une sœur à celle-ci
revient la moitié de ce qu'il laisse.
Lui héritera d'elle en totalité, si elle n'a
pas d'enfant. Mais s'il a deux sœurs ou
plus, à elles les deux tiers de ce qu'il a
laisse. S'il a des frères et des sœurs, à
un frère alors revient une portion égale
à celle de deux sœurs Dieu vous donne
des explications pour que vous ne vous
égariez pas. Allah est Omniscient.
Ces versets coraniques vont être la sour
ce principale, en ce qui concerne le droit
de succession La Sounna n'en parle pres
-que pas si ce n'est qu’un hadith (propos)
où le Prophète(SBSL)confirme les éléments
énoncés, dans le Saint Coran en disant :
«Allah a donné à chacun la part qui lui re
venait de droit. »
Le testament non-constitué, les héritiers
doivent établir une frédha.
La validité d’un testament dépend tout de
la capacité du testateur à établir un testa
ment, exigeant qu’il est majeur et jouit de
ses facultés mentales.
Le consentement est à la base de tout ac
-te juridique, par conséquent le code civil
est exigeant en ce qui concerne l’intégra
lité de facultés mentales du testateur Le
testateur doit être sain d’esprit, afin que
sa volonté soit claire et déterminée.
Il y a interdiction de tester un bien illicite :
comme illicite des biens provenant d’un re
-cel ou un bien grevé d’une servitude, (ex :
un immeuble hypothéqué),car, nul ne peut
transmettre à autrui, plus de droit, qu’il n’
en a lui-même. ...
L’islam attribue plus de droits successo
-raux à ceux, qui font face à la vie, qu’à
ceux qui s’en détournent. :