LALA FATMA
LALA FATMA....
Entre 1839 &t 1859, la naissante République
Française n'était point à l'aise Elle voyait en
sa colonisation de l'Algérie un moyen de ren
forcer son pouvoir Paris et ce après avoir to
talement anéanti la résistance qui a fait con
-naître l'inattendue émergence d'une femme,
qui, face 'à l'invasion des *généraux* respon
-sables d'horribles maux, dont le *maréchal*
Mac Mahon. Cette jeune fille est 'parvenue à
à réunir les charifs de sa région et mettre en
place des *unités*'semblables aux bataillons
des goums (infanteies) en sa région, la Kaby
lie malheureusement pas à travers toute l'Al
-gérie. ...
Née en 1830 au village Wardja elle est la fille
du cheïkh Ali Ben Aïssi et de Lala Khelidja.
Son père était directeur d'école coranique, où
se dispense l'éducation authentique, donc Fat
-ma n'était pas illettrés, n'étant point cloîtrée,
car dans les villages kabyles les épouses sont
utiles dans les champs, et oliveraies, elles doi
-vent seconder leurs maris, parfois lors des tor
-rentielles pluies. ...
BOUBAGHLA
En 1847 Fatma se joignit aux résistant du
-djura, dirigés par Si Mohammed Al Hashmi
et le reputé Boubaghela.
Après la mort de ce dernier,en 1854 Fatma
était apte aux responsabilités, sachant qu'
elle comptait sept années d'activité, d'au-
-tant plus que, les troupes du général 'Randon' n'
avaient rien de bon, bien, qu'elles s'estimaient à
13000 hommes que les pistes montagneuses con
-somment n'ayant autant queux des chevaux afin
de réduire leurs maux, dans les djebels où le mil_
-lier de cavaliers ignorait les peines. Mais lors de
l'attaque surprise, du village Aït Iraten, Randon a
eu pour appui 31 000 soldats En plus des féroces
combats. ils devaient protéger les 'habitants, des
femmes et enfants Pour y parvenir, se rendus les
chorfa résistants Sidi Hadj Amar, Sidi Seddik Ben
Aarab, Sidu Djoudi, Sidi Tahar, ...,tout en donnant
l'occasion à 'Fatma' de s'enfuir, pour que Randon
ne puissent pas les punir. ...
A Tablat, elle trouva refuge en une zaouia, à 100
kilomètres à l'est de Médéa. Le 27 juillet 1857, la
pucelle fut arrêtée et incarcérée En 1863 mourut
l'honorée La rumeur a dit qu'elle fut empoisonnée
comme Napoléon, pour que le 'peuple' oublie son
nom
Celle que Ranon nomma : Jeanne d'Arc de djebal
Djurdjura demeure l'héroïne qui inspira un millier
de femmes révolutionnaires, durant plus de sept
ans de guerre : telles que les réputées : Ben Bou
Hassiba, 'Djamila Bouhired, Djamila Boubacha et
de nombreuses Djamila